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Haut de la pageHoumt Souk est la capitale administrative de l'île de Djerba. En outre, elle est le chef-lieu d'une délégation et d'une municipalité de près de 65 000 habitants. La ville elle-même abrite une population de 44 555 habitants (recensement de 2004). Cette ville est réputée pour son souk qui attire de nombreux touristes, d'où la signification de son nom qui veut dire quartiers du marché. C'est une ville coquette et vivante. Près des souks colorés, de petites placettes sont reliées entre elles par des arcades. Tout est centré autour de ces magnifiques souks. Parmi les monuments qu'on peut y trouver, on peut citer : >> Les fondouks ou caravansérails sont des gîtes-étapes dotés d'entrepôts pour les marchandises dont subsiste celui de la Marhala. >> 3 mosquées avec un style typiquement djerbien y ont été érigées : Jemaâ al-Ghorba (Mosquée des Étrangers) de rite malékite, Jemaâ et-Trouk (Mosquée des Turcs), qui date du XVIIIe siècle et possède un minaret d'aspect ottoman de rite hanéfite, et la mosquée Sidi Brahim al-Jamni avec un intéressant toit pentu à voûtes multiples. >> La zaouïa de Sidi Brahim al-Jemni qui contient la tombe d'un saint du XVIIe siècle. >> Bordj al-Kebir, appelé aussi Borj Ghazi Mustapha, est un ancien fort arabe du XVe siècle construit sous le règne de l'émir Abû Fâris `Abd al-`Azîz al-Mutawakkil de la dynastie des Hafsides. Il est renforcé par le corsaire Dragut et agrandi par les Espagnols au XVIe siècle. À l'intérieur, des fouilles permettent de découvrir le premier fort datant du XIIIe siècle. Dans une des salles, une exposition des découvertes effectuées lors des fouilles relate l'histoire du fort. Une vue panoramique du haut des remparts permet de voir le port et l'obélisque de 9 mètres de haut qui rappelle l'emplacement du Borj-er-Rous (la Tour de crânes érigée par le corsaire Dragut). >> Le Musée des arts et traditions populaires présente un panorama de l'histoire djerbienne. Il est installé dans une ancienne zaouïa construite à la fin du XVIIIe siècle en l'honneur des sages Sidi Zitouni et Sidi Ameur. Il permet de découvrir les richesses folkloriques de l'île, ses traditions et son économie à travers des bijoux cloisonnés et incrustés de verre coloré, des poteries crues et vernissées, des lampes en poterie ajourées, des métiers à tisser, des coffres, des costumes traditionnels de divers groupes sociaux et de diverses ethnies, des exemplaires du Coran et des coffres à coran, des ustensiles de cuisine, un atelier de potier reconstitué, des poteries, de grandes jarres, des stucs ciselés, des carreaux de céramique anciens, etc. L'une des particularités de Houmt Souk est la criée au poisson : cette tradition existe depuis des années mais n'est préservée qu'à Houmt Souk. Le poisson est vendu aux enchères. Les crieurs publics (dallels) regardent les acheteurs qui peuvent augmenter les prix par un simple regard, un clin d'œil ou un geste de la tête.
Houmet-Souk
Présentation Coutumes et traditions Architecture Gégraphie Tourisme Histoire Les villes Multimédia Album Photos Musique Vidéos Annuaire Football Forum Contact On trouve tout à proximité de Houmt Souk, le quartier d'El Hara Kbira (le grand faubourg) . Ses habitations peu élevées se trouvent dominées par les cours des synagogues. Les murs de ces sanctuaires sont chacun percés de trois fenêtres. Les douze fenêtres symbolisent les douze tribus d'Israël. La population juive qui s'est installée à El Hara El Kbira sont pour la plus part originaire d'Espagne, Turquie, Libye, Syrie. Certains historiens disent que les juifs venus d'Espagne et du Portugal ,sont installés à Hara El Kbira, pour s'échapper de l'inquisition après la chute de Grenade qui à marqué la fin de la domination musulmane en Espagne (Andalous) en 1492. Il existe 11 synagogues dans l'île de Djerba et on dénombre en 1999 une population d'environ mille juifs vivant dans ces deux quartiers que l'on appelle « Hara » qui veut dire petit village. Les maisons juives sont pour les plus parts décorées avec des mains, des dessins d'yeux, des poissons et des étoiles de David pour chasser la mauvaise œil. Les juifs organisent tous les ans lors de une Hilloula (grande Fête) , les femmes viennent particulièrement prier pour leur fertilité et celle de leur descendants. De nos jours, la communauté juive de Djerba semble vivre en parfaite harmonie avec ses concitoyens arabes, malgré un climat pesant depuis septembre 2 000.